Reportage, portrait ou nature morte, de commandes ou de recherches personnelles, le travail de Martyna Pawlak explore ce qui fait communauté.
Elle a imposé dans les divers domaines de l’image une sémantique qui lui est propre. Tous les référents qui accompagnent notre quotidien sont scrutés, décortiqués, magnifiés et mis en question tout à la fois. Ses travaux sont régulièrement exposés dans des festivals et galeries.
Comment le corps s’apprête pour éprouver.
« À quoi avez-vous le plus pensé aujourd’hui ? »
« Quel est votre rapport à la mélancolie ? »
Sur les ondes de France Inter, Éva Bester pratique l’art de la conversation avec ses invités. Elle nous enjoint avec ses convives à saisir et éprouver notre rapport à la mélancolie et à l’adversité.
dans son intégralité
Figures est une installation multimédia en trois actes : Défaire (Visage pleurant des larmes de joie), Surgir (Bliss), Partir (Quitter le tchat) . Elle interroge, par ses contradictions et son ambiguïté, le statut du corps et de son image. Dans un geste d’autoportrait, le travail avec le corps devient un espace de passage entre plusieurs états : celui du visible et de l’invisible, de l’expérience physique et de l’expérience virtuelle.
L’œuvre, entre installation, performance, photographie et vidéo, dépose une trace où le corps se fait à la fois acteur et témoin de sa propre résistance.
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« À quoi avez-vous le plus pensé aujourd’hui ? »
« Quel est votre rapport à la mélancolie ? »
Sur les ondes de France Inter, Éva Bester pratique l’art de la conversation avec ses invités. Elle nous enjoint avec ses convives à saisir et éprouver notre rapport à la mélancolie et à l’adversité.
Dans un interstice au quotidien, nous éprouvons ensemble.
Au dojo, mon protocole de prise de vue emprunte à l’iconographie des manuels d’apprentissage des arts martiaux et des techniques d’autodéfense une imagerie descriptive. Les mouvements arrêtés et séquencés sont saisis et peuvent être appris. Le salut, rituel réalisé en début de séance de karaté, prépare à l’adversité dans chacune de ses étapes codifiées.
Aussi, pendant ce rituel, j’ai créé un temps suspendu, pour concevoir un nouvel interstice, suspendre, changer de dispositif, de point de vue, venir plus près lors de l’étape de la méditation. Cette étape où le temps s’arrête avant de se relever.
Dans sa pratique du karaté, le corps incarne une voix salutaire.
Et si combattre et nous défendre déplaçaient notre rapport à la mélancolie ?
Visage pleurant des larmes de joie mêle performance, photographie et son.
Une photographie mettant en scène l’émoji éponyme est collée au mur.
Invoquant la culture de l’ASMR, une satisfaisante destruction a lieu et invite les spectateur·ices à l’éprouver.
Mon corps travaille une ambiguïté : il déchire en douceur pour transformer. Il défait.
Aussi, Visage pleurant des larmes de joie est un faire-part.
Figures est un projet pensé comme une installation invitant les spectateur·ices à défaire ensemble l’image Bliss de la série.
L’image, imprimée sur un support spécifique, est collée au mur à côté de l’écran.
Bliss
Une jambe surgit dans un espace où l’image fait écho à un ailleurs familier, celui de la célèbre photographie de la colline verdoyante, fond d’écran de Windows XP. Cette image, vue par des centaines de millions de personnes à travers le monde, serait la plus diffusée de l’histoire. Qu’est-ce que la tranquillité numérique, quand seule une petite partie du corps humain peut la perturber ?
Quitter le Tchat
Travail en cours
Delphine Charon
Tél. : 33 6 88 65 58 77
email : delphine@labelphoto.fr
Instagram : labelexpositions
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